Navigation de Malaga à Porto

Claude, Bernard, Dominique et Philippe sont sur un voilier.

Benamaldena lundi 7 avril, notre programme est déjà compromis alors que nous n’avons pas appareillé ; un avis de grand frais est annoncé sur Gibraltar de mardi à vendredi.

Dominique et Claude optent pour un départ au plus tôt c’est à dire 19:00 le jour même ; l’objectif est de franchir le détroit dès le lendemain 7 heures, ce que nous ferons au moteur pour atteindre Cadix en fin d’après-midi.

Ni épaulard, ni filet de pêche ne sont venus contrarier notre progression.

Mardi 8 avril 18 heures nous entrons dans la marina de Cadix avec 20 noeuds de vent ; paquebots entrants et sortants sont systématiquement assurés par plusieurs remorqueurs. 

Nous consacrons la journée de mercredi à une visite de la ville ; des répétitions de processions pour la semaine sainte sont annoncées, nous ne les verrons pas ; à retenir que déjeuner au marché central aurait été un régal ; Claude voulait du local, nous en avons trouvé ! Une épicerie cantine d’un vieux quartier de Cadix.

Jeudi 10 avril, nous reprenons la mer pour atteindre Mazagón, à l’embouchure de la rivière Odiel et du fleuve Tinto, non loin de Huelva.

Mer belle, amure tribord au portant ; navigation agréable.

Nous ferons un complément d’avitaillement le lendemain. Velléités d’aller visiter Séville ! Nous resterons au village et partagerons le quotidien de quelques autochtones au bistrot !

Appareillage samedi matin pour se rapprocher de la côte ouest du Portugal. D’abord, Vilamoura, puis Albufera,  finalement nous mouillerons à l’entrée de Portimao.
Nous passons le cap Saint Vincent dimanche matin en le laissant à 15 miles à tribord, 50 mètres de fond, pour bénéficier d’un vent N-NO pour une allure au près, cap 30 degrés. Le boss a vaincu sa crainte des orques ! Que nenni, aux dernières nouvelles le groupe mangeur de safran est descendu au sud de Tanger. La voie est libre.

Nouvelle navigation de nuit ; nous atteignons l’embouchure du Tage lundi en début de matinée. Nous remontons le fleuve jusqu’à la tour de Belém et revenons sur nos pas pour trouver une place à l’abri.  Merci Claude pour ne pas avoir verrouillé sa réservation à la marina de Oeiras. Nous sommes refoulés et par pluie. battante, vent de face nous devons parcourir 6 miles de plus pour atteindre Cascais. Rencontre avec des marins peu recommandables même s’ils naviguaient sur un Boreal 44 ; de cette espèce de gens qui hélas concourent à la mauvaise réputation que nous pouvons avoir, les français ; le genre à prendre votre place, les taquets et le raccordement électrique de la place voisine !

Nous visiterons Lisbonne mardi ; le pass journée transport en commun est une aubaine. Les pasteis de nata aussi !

En raison des files d’attente nombreuses nous verrons l’extérieur des monuments ; nous déjeunerons au marché central, nous atteindrons le biarro alto pour redescendre grâce au funiculaire vers le centre piéton jusqu’à la place du commerce. Nous regrimperons jusqu’au château que nous apercevrons depuis la grille ! 

La météo s’annonce mauvaise pour la fin de semaine ; du vent au-delà des 35 noeuds et des creux de 7 mètres ; il est nécessaire de jouer la prudence et de quitter Lisbonne dès le lendemain midi ;  nous passons le cabo de roca dans l’après-midi, le point le plus occidental de la péninsule ibérique. Nous passons les 40emes nord, pas ronronnant du tout, au près avec une gîte à 45 degrés ! 

Navigation de nuit plus calme, nous la passerons au moteur et rentrerons dans la marina de Porto jeudi 17 avril vers 17 heures.

Étape 2 de la campagne 2025 de Glaz terminée avec succès.

Malgré la pluie quasi incessante, nous irons les vendredi et samedi visiter Porto, un régal !